Auteur de l'article
Nathalie HAVEZ
On protège, on espère, on s’adapte, on joue le jeu… Puis on continue à se casser la gueule, la pipe, la face, le cœur, croyant en comprendre la règle.
Mais quel jeu et quelle règle ? Sous la baguette de quel scénariste ?
Après les précautions toujours sujettes à caution : colère, indignation, injustice face à l’absurdité…
Des hommes et des femmes qui attendent, qui repoussent, qui adaptent, qui résistent malgré non pas la vague, mais les vents de l’autorité et de ses postulats.
Alors on montre que l’on existe encore : on Stream par dépit, on digitalise, faute d’avoir le doigt et la présence suffisamment hygiénique, ce que l’on peut encore montrer à travers l’écran, comme un parloir.
Et puis on crie que la question même de l’essentiel ne peut être débattue, puisqu’elle porte en elle le fruit de la discorde, en niant la souveraineté que chacun devrait avoir à choisir ce qu’est cet essentiel pour lui-même. Qui doit prouver qu’il est essentiel et utile pour exister et perdurer ?
La place de la culture dans notre société n’est pas à débattre, sauf à tenter de l’abattre.
La culture c’est ce poumon intrinsèque de ce que nous sommes, créons, donnons à voir, à vivre et à rêver.
On esquive les coups lisses d’un scénario qui s’obstine à vouloir garder le plein feu sur la scène, en couvrant tout ce qui crie liberté de vivre, liberté d’exister, liberté d’entreprendre et de se retrouver.
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